250,000 TND
Résumé :
La fiscalité internationale est une
discipline délicate à saisir tellement la matière semble vaseuse et évasive.
Dès que vous êtes acquis à l'idée d'avoir maîtrisé une question, vous vous
rendez rapidement compte que vous n'êtes pas à l'abri de doutes qui persistent tellement
le détail oublié ou négligé peut s'avérer de nature à tout bouleverser. C'est
probablement dû au fait que, contrairement aux apparences, les principes
fondamentaux en fiscalité internationale, dont la maîtrise est sans aucun doute
un prérequis sans lequel on ne saurait comprendre la logique qui gouverne la
discipline ni la maîtriser, comportent presque toujours des exceptions, au
point que l'on peut prendre le risque de s'aventurer pour affirmer qu'en
matière de fiscalité internationale, le premier principe à retenir est qu'il
n'y a pas de principes absolus.
Ceci dit, la fiscalité internationale,
par le biais du réseau de conventions, a été un vecteur clé du développement
des échanges et du commerce entre les nations.
Le développement mondial de l'économie
n'aurait, certainement, pas su connaître un essor aussi rapide sans le tissu
des 5.000 conventions fiscales de non double imposition conclues dans le monde.
Importance du droit interne en fiscalité
internationale : On saisit
toute l'ampleur et l'importance de la place du droit fiscal interne pour
la résolution adéquate des questions de fiscalité internationale
lorsqu'on sait que, sans pouvoir instituer d'imposition, l'objet d'une
convention fiscale se limite à traiter les situations en vue d'éviter la
double imposition, auquel s'ajoute aujourd'hui la nécessité d'éviter
la double non imposition. Cette règle clé admise par la doctrine tunisienne
en fiscalité internationale s'exprime par la formule : « lorsque la convention
ne donne pas explicitement à un Etat le droit d'imposer un revenu, un tel droit
ne se présume jamais ».
Le droit interne est dans ce sens
essentiel aussi bien pour déterminer le régime applicable aux revenus de source
tunisienne que pour déterminer le régime applicable aux revenus de source
étrangère.
Or en l'absence d'un droit interne
développé en fiscalité internationale et en présence d'une quasi absence de
jurisprudence qualifiée sur la question, c'est la doctrine administrative qui
comble les vides avec un développement qualitatif manquant au cours des
dernières années.
Ainsi, la pratique qualifiée en fiscalité
internationale en Tunisie repose en plus de l'expertise préalable de la
discipline, sur deux piliers :
·
Disposer d'une base documentaire solide de
doctrine administrative en fiscalité internationale.
·
Lire et relire et savoir lire et interpréter
chaque convention concernée pour la résolution de la question étudiée.
Dans la pratique fiscale tunisienne, la
doctrine administrative a toujours joué et continue à jouer un rôle clé pour
l'interprétation des conventions fiscales internationales au point où il est
judicieux d'admettre qu'on ne peut s'écarter d'une solution préconisée par la
doctrine administrative en fiscalité internationale qu'en ayant la certitude
qu'elle est clairement impertinente ou lorsqu'on est acquis à l'idée qu'elle
est manifestement inappropriée.
Dans tous les cas, dans le contexte de la pratique fiscale tunisienne, personne ne peut résoudre, avec professionnalisme, les questions de fiscalité internationale sans examiner la solution qu'avance la doctrine administrative aux cas similaires à la question étudiée.
Présentation générale
1. Principes régissant la territorialité
de l'impôt
2. La résidence et l'attestation de
résidence fiscales
3. Le droit au bénéfice des dispositions
d'une convention de non double imposition
4. Opérations réalisées avec un pays
n'ayant pas conclu une CFNDI avec la Tunisie
5. Les redevances imposables dans le
pays de la source
6. Les Management Fees en fiscalité
internationale
7. Les rémunérations non
qualifiées de redevances
8. Etablissements stables en Tunisie de
sociétés étrangères
9. Les groupements
10. Transport international
maritime et aérien
11. Situations ne constituant pas un
établissement stable
12. Etablissements stables de sociétés
tunisiennes à l'étranger
13. Les professions indépendantes et
honoraires
14. Traitements, salaires, pensions et
rentes viagères
15. Revenus de capitaux mobiliers :
imposition des intérêts
16. Commissions payées aux non-résidents
17. Les dividendes
18. Imposition des revenus des biens
immobiliers
19. Gains en capital : l'imposition des
plus-values immobilières
20. Gains en capital : l'imposition des
plus-values mobilières
21. Les rémunérations des artistes et
sportifs étrangers
22. Les autres revenus
23. La prise en charge convenue de
l'impôt et le défaut ou l'insuffisance de retenue à la source
24. Imputation de l'impôt payé dans le
pays de la source : Elimination de la double imposition
25. TVA retenue à la source sur les
opérations réalisées avec les non-résidents
26. Obligation de régularisation de la
situation fiscale préalablement aux transferts à l'étranger
27. Les prix de transfert
28. Etats et territoires à fiscalité
privilégiée
29. La procédure amiable